Qualité de l’Air Intérieur (QAI)

Diagnostic, analyse et conseil pour un habitat sain

Nous passons plus de 80% de notre temps dans des environnements intérieurs : logement, bureau, école, transports… L’air que nous y respirons peut contenir des centaines de polluants différents, souvent invisibles et inodores, qui affectent notre santé au quotidien. En tant que Conseiller Médical en Environnement Intérieur (CMEI), j’évalue la qualité de l’air de vos espaces de vie et identifie les sources de pollution.

80% du temps passé en intérieur
15 m³ d’air respiré par jour
19 Mds € coût social annuel (France)

Pourquoi s’intéresser à la qualité de l’air intérieur ?

L’inhalation constitue la principale voie d’exposition aux polluants. Un adulte respire en moyenne 15 m³ d’air par jour, soit environ 18 kg d’air. Contrairement à ce que l’on pourrait penser, l’air intérieur est souvent 2 à 8 fois plus pollué que l’air extérieur.

Impact sanitaire : Selon l’ANSES, la pollution de l’air intérieur serait responsable d’environ 20 000 décès prématurés par an en France et représenterait un coût social estimé à 19 milliards d’euros par an.

Les problèmes de qualité de l’air intérieur se sont amplifiés depuis les premières réglementations thermiques (1978) et la recherche d’étanchéité des bâtiments. Un logement bien isolé mais mal ventilé accumule les polluants et l’humidité, créant un environnement propice au développement des moisissures et à la concentration de composés nocifs.

Les principaux polluants de l’air intérieur

Plus de 1 000 substances chimiques, agents physiques ou biologiques peuvent être retrouvés dans l’air intérieur. Ils se répartissent en plusieurs grandes familles :

Composés Organiques Volatils (COV)

  • Formaldéhyde (mobilier, colles)
  • Benzène (fumée, produits ménagers)
  • Toluène, xylène (peintures, vernis)
  • Solvants divers

Bio-contaminants

  • Moisissures et spores fongiques
  • Acariens et allergènes
  • Bactéries et virus
  • Pollens

Particules et fibres

  • Particules fines (PM2.5, PM10)
  • Fibres minérales
  • Poussières
  • Microplastiques

Gaz inorganiques

  • Monoxyde de carbone (CO)
  • Dioxyde d’azote (NO₂)
  • Radon
  • Ozone

Moisissures et qualité de l’air : un lien étroit

Mon expertise croisée : Spécialisé dans les champignons du bâtiment (mérule, moisissures) ET la qualité de l’air intérieur, j’analyse le lien entre contamination fongique et santé respiratoire avec une approche globale unique.

Les moisissures constituent un enjeu majeur de la qualité de l’air intérieur. 22% des logements français présentent des traces de moisissures. Ces champignons microscopiques émettent dans l’air :

Spores fongiques

Particules de 2 à 100 µm responsables de réactions allergiques : rhinites, bronchites allergiques, asthme. Certaines espèces comme Alternaria et Cladosporium ont un potentiel allergisant particulièrement élevé.

Mycotoxines

Substances toxiques pouvant provoquer des affections du système immunitaire, des problèmes respiratoires graves, voire des hémorragies pulmonaires dans les cas les plus sévères (notamment chez les nourrissons).

COV Microbiens (COVm)

Composés volatils à l’origine des odeurs de moisi ou de renfermé. Ils ont des propriétés irritantes et signalent une contamination fongique même avant qu’elle ne soit visible. Un seul champignon comme Aspergillus clavatus peut émettre jusqu’à 50 COVm différents.

Les moisissures se développent lorsque trois conditions sont réunies : chaleur suffisante (optimum 24-30°C), humidité élevée (>60% d’humidité relative) et substrat nutritif (matériaux cellulosiques comme le bois, le papier, le plâtre). Un défaut de ventilation, une infiltration d’eau ou un pont thermique créent les conditions idéales à leur prolifération.

Effets sur la santé

L’exposition aux polluants de l’air intérieur peut provoquer des effets variés selon les substances, les concentrations et la durée d’exposition :

Effets à court terme

Irritations des yeux et des voies respiratoires, maux de tête, fatigue, difficultés de concentration, nausées, aggravation des symptômes asthmatiques.

Effets à long terme

Développement ou aggravation de l’asthme (4 millions de personnes touchées en France), allergies respiratoires, bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO), pathologies cardiovasculaires, cancers pour certains polluants (radon, benzène, formaldéhyde).

Populations sensibles

Enfants, personnes âgées, femmes enceintes, personnes souffrant de pathologies respiratoires ou immunodéprimées sont particulièrement vulnérables. La prévalence des allergies a doublé en 20 ans et continue d’augmenter dans les pays industrialisés.

Mon expertise en qualité de l’air intérieur

CMEI – Conseiller Médical en Environnement Intérieur DIU Santé Environnementale (en cours) DIU Santé Respiratoire et Habitat Microscopiste champignons du bâtiment

Ma double compétence en pathologies fongiques du bâtiment et en santé environnementale me permet d’aborder la qualité de l’air intérieur avec une vision globale. Je fais dialoguer le bâtiment avec la santé, le champignon microscopique avec le système immunitaire, le prélèvement avec la prévention.

Mes prestations QAI

  • Diagnostic visuel et olfactif des sources de pollution
  • Mesure de l’humidité relative et des paramètres de confort
  • Prélèvements d’air et de surfaces (spores, moisissures)
  • Analyse microscopique et identification des espèces fongiques
  • Évaluation du système de ventilation
  • Recherche des causes d’humidité (infiltrations, condensation, remontées capillaires)
  • Recommandations personnalisées d’amélioration
  • Rapport détaillé avec préconisations

Un doute sur la qualité de votre air intérieur ?

Odeurs persistantes, symptômes inexpliqués, traces d’humidité, moisissures visibles… N’attendez pas que la situation s’aggrave.

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